Peinture Laurentide :
L’héritage visionnaire de Gabriel Buisson, la touche francophone d’Amérique
Une épopée québécoise d’innovation et de résilience
L’histoire de Société Laurentide est une véritable épopée de détermination, d’audace et d’innovation. Depuis sa fondation en 1950 par Gabriel Buisson, un visionnaire originaire de Shawinigan, l’entreprise s’est bâtie sur le dépassement constant des limites et s’est imposée comme un symbole de réussite québécoise. Animé par une volonté farouche de réussir, Gabriel Buisson s’est imposé comme l’un des premiers grands entrepreneurs francophones du Québec, traçant la voie de l’innovation qui coule encore aujourd’hui dans nos veines.
Un pionnier parmi les grands
Gabriel Buisson, un Shawiniganais visionnaire travaillant alors chez Shawinigan Chemicals, s’est imposé comme un pionnier dans le monde des affaires en brisant les barrières imposées aux entrepreneurs francophones. À une époque où l’accès à l’éducation spécialisée était limité pour les francophones, il a complété une formation de chimiste par correspondance, offerte uniquement en anglais, illustrant dès ses débuts son esprit de persévérance et d’innovation.
Gabriel Buisson fait figure de bâtisseur aux côtés de personnalités emblématiques telles que Jean Coutu, Pierre Péladeau, Paul Desmarais ou Joseph-Armand Bombardier. Ces hommes ont su faire rayonner l’entrepreneuriat francophone à une époque où peu y croyaient. Leur vision a contribué à transformer le paysage économique du Québec et à inspirer les générations futures.
Dans un contexte où la majorité des grandes entreprises au Québec étaient dirigées par des anglophones ou des intérêts étrangers, il s’est imposé comme l’un des premiers grands entrepreneurs francophones au Canada.
Une anecdote méconnue, un lien durable
Fait peu connu, un jeune avocat de Shawinigan nommé Jean Chrétien, futur Premier ministre du Canada, a été secrétaire du conseil d’administration de l’entreprise dans ses premières années d’existence. Il a même rédigé les premiers statuts et règlements de la charte fondatrice de Société Chimique Laurentide. Une relation empreinte de respect s’est tissée entre les deux hommes, qui sont restés en bons termes tout au long de leur vie. Ils partageaient notamment des moments privilégiés sur le terrain de golf privé du fondateur, Le Mémorial à Shawinigan, témoignage d’une amitié sincère entre deux figures marquantes de la région.
Encore aujourd’hui, son parcours vers l’innovation et sa bataille pour obtenir une place dans le monde des affaires demeurent une véritable source d’inspiration : celle du courage d’innover contre vents et marées.
La vision durable d’André Buisson
Aujourd’hui, André Buisson, fils du fondateur, poursuit avec conviction l’œuvre initiée il y a 75 ans. Fier de ses racines, profondément attaché à la culture québécoise francophone et animé par une volonté constante de faire évoluer l’entreprise, il a su préserver l’essence de l’héritage entrepreneurial tout en y insufflant une vision d’innovation durable.
Tout au long de sa carrière, il a contribué à faire évoluer les mentalités en plaçant la responsabilité environnementale au cœur de la culture d’entreprise. Cet engagement s’est manifesté bien au-delà des murs de l’organisation : il est l’un des membres fondateurs d’Éco-Peinture, où il siège toujours au conseil d’administration, une implication marquante dans la mise en place d’un système collectif de récupération et de valorisation des peintures au Québec.
Cette volonté de valoriser les matières résiduelles a également mené à la création de Laurentide Environnement, une filiale de Société Laurentide entièrement dédiée à la revalorisation des produits en fin de vie et à la mise en œuvre concrète de l’économie circulaire.
Sous la direction d’André Buisson, l’entreprise a élargi son champ d’action, misant sur l’innovation responsable, la performance manufacturière et l’intégration de pratiques durables.
Reconnue pour ses solutions de peinture manufacturière et architecturale, Peinture Laurentide s’est également imposée comme un chef de file mondial dans la revalorisation de la peinture postconsommation. À travers ses filiales, elle incarne un modèle de développement durable qui rayonne bien au-delà des frontières du Québec, et qui fait aujourd’hui figure de référence à l’échelle internationale.
La 3e génération : une continuité engagée
Aujourd’hui, la relève est assurée. Félix Buisson, petit-fils du fondateur, a rejoint la direction de l’entreprise en tant que vice-président exécutif. Porté par la même passion, il incarne une nouvelle génération de leadership axée sur la performance des produits, la rentabilité et la responsabilité environnementale.
Il s’emploie à intégrer les principes de l’économie circulaire à l’ensemble de la gamme de produits, destinée tant au secteur manufacturier qu’au secteur architectural.
Félix Buisson s’engage ainsi à poursuivre ce projet intergénérationnel avec modernité et ambition, afin que Peinture Laurentide demeure un fleuron québécois reconnu à l’échelle canadienne pour son savoir-faire, sa performance et son engagement durable.
Regarder en arrière pour mieux avancer
C’est avec fierté que nous rendons hommage à Gabriel Buisson, un pionnier dont la vision continue d’inspirer chacune de nos actions. Solidement enracinée dans son histoire, mais pleinement engagée vers l’avenir, Société Laurentide et ses filiales poursuivent leur évolution en demeurant fidèles aux valeurs qui ont forgé leur identité : l’innovation, la résilience et l’engagement envers la collectivité et l’environnement